Ce matin en sortant de mon immeuble, j'ai croisé la dinde du 3ème. Elle rentrait de promener son enclume de mari. Je ne les saluais point: je ne les aime pas.
Reblochon, l'aimable épicier néozélandais installait ses pantoufles sur le trottoir d'en face.
Reblochon c'est le 3ème au 2ème rang |
Comme j'étais pressé, je lui ai juste fait un signe du pied auquel il répondit par un chaleureux battement d'aile.
Il faisait gris, j'étais mal réveillé, j'avais mal dormi, tout allait bien, la journée
allait être radieuse.
LE FER A REPASSER
J'allongeais le pas. Mes talons claquaient sur l'asphalte rouillé. Perdu dans mes pensées je butais violemment dans un fer à repasser qui flânait sur la chaussée.
Comme toujours dans ces cas là, je l'invectivais violemment "enfoiré d'machine à coudre volante !". Il s'enfuit penaud sans demander sa monnaie. Je continuais ma route d'un pas décidé.
DES TOURISTES
Au bout de treize minutes de marche, j'arrivais sur la place Napoléon IV. Il y avait déjà pas mal de monde pour cette heure matinale. Les uns (d'Attila) allaient bosser. Les autres (de personne) prenaient des photos du portrait géant de Gina Lolobrigida.
Alors que la bouche de métro allait m'avaler tout cru, une jeune autruche bariolée s'approcha l'air interrogateur.
A ses gesticulations, je compris qu'elle me demandait le chemin de la piscine Molitor. Serviable je lui indiquais illico celui des Galeries Lafayette ..."on trouve tout aux Galeries Lafayette" En tous cas , si elle ne trouvait pas la piscine, trouverait-elle, peut-être un fer à repasser.
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